lundi 1 décembre 2008

Esaïe 8,1 à 4


Texte biblique

L’Eternel me dit : Prends une grande table, et écris dessus, d’une manière intelligible : Qu’on se hâte de piller, qu’on se précipite sur le butin. Je pris avec moi des témoins dignes de foi, le sacrificateur Urie, et Zacharie, fils de Bérékia. Je m’étais approché de la prophétesse ; elle conçut, et elle enfanta un fils. L’Eternel me dit : Donne–lui pour nom Maher–Schalal–Chasch–Baz. Car, avant que l’enfant sache dire: Mon père ! ma mère ! on emportera devant le roi d’Assyrie les richesses de Damas et le butin de Samarie.

Réflexion

Le fils à naître d’Esaïe : un présage : v 18

Pour la seconde fois, le Seigneur va s’adresser à Esaïe pour lui demander d’utiliser son second fils nouveau-né pour illustrer le message qu’Il veut transmettre pour le temps présent à Son peuple. Cette double sollicitation des enfants d’Esaïe en vue du service et de la mission qu’Il lui confie, nous rappelle qu’aux yeux de l’Eternel, ce ne sont pas seulement nos paroles, mais toute notre vie qui Lui sert de support pour le message qu’Il veut délivrer à ceux qui nous entourent. Rachetée par Dieu, c’est la vie du serviteur de Dieu dans toutes ses composantes que Celui-ci veut employer à Son service et utiliser en vue de la mission de témoin à laquelle Il l’appelle. Rien, dans tout ce que nous vivons et qui se produit dans nos vies, n’est le fait du hasard. Tout s’inscrit dans un but, celui d’être, là où nous sommes, un porte-voix permettant à Dieu de communiquer, de manière audible, pratique, compréhensible le fond de Sa pensée.

La question se pose donc à chacun : suis-je, sommes-nous prêts à être pour Dieu cette leçon de chose, cette lettre, ce parfum, cette lumière qui fait qu’en nous côtoyant, en voyant ce qui se passe dans notre vie, ceux qui nous côtoient peuvent lire et entendre ce que Dieu veut leur transmettre ?

Il n’est pas toujours aisé d’être choisi comme témoin par le Seigneur pour parler aux hommes de son temps. Comme l’Ecriture le révèle à plusieurs reprises, nous voyons ici que ce choix de Dieu de faire de nous Ses disciples et Ses témoins est un choix qui se fait à notre insu. Ainsi, avant même qu’il soit né et en-dehors de toute libre choix et adhésion de sa part, le second fils d’Esaïe devra accepter toute sa vie de porter un nom qui a valeur de message d’avertissement et de condamnation pour Son peuple. Suis-je d’accord pour ma part de porter l’opprobre de Christ, d’être en quelque sorte, de manière permanente, un message, une parole vivante et incarnée de Dieu destinée à parler au cœur et à la conscience de nos contemporains ?

Que le Seigneur me donne dans Sa grâce chaque jour d’être prêt à cette identification pour Lui et avec Son nom !

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