mercredi 31 décembre 2008

Esaïe 17,12 à 14

Texte biblique

Oh ! quelle rumeur de peuples nombreux ! Ils mugissent comme mugit la mer. Quel tumulte de nations ! Elles grondent comme grondent les eaux puissantes. Les nations grondent comme grondent les grandes eaux… Il les menace, et elles fuient au loin, Chassées comme la balle des montagnes au souffle du vent, Comme la poussière par un tourbillon. Quand vient le soir, voici, c’est une ruine soudaine ; Avant le matin, ils ne sont plus ! Voilà le partage de ceux qui nous dépouillent, Le sort de ceux qui nous pillent.

Réflexion

En une nuit, la délivrance...

Alors que la situation du peuple de Dieu est, à vue humaine, désespérée, se pose la question : combien de temps faut-il à Dieu pour inverser le cours des choses ? La fin du chapitre y répond. La repentance ayant fait son œuvre, la relation avec Dieu renouée, en une nuit seulement, dit ici Esaïe, le malheur qui devait frapper le peuple de Dieu s’est retourné contre ceux-là même qui devaient le lui apporter.

L’annonce faite ici par Esaïe au peuple de Dieu nous rappelle une vérité centrale à la foi. Elle témoigne de la puissance qui se trouve en Jésus-Christ dans la manifestation de la grâce de Dieu. Il se peut que, comme le peuple de Dieu, suite à des désobéissances nous nous trouvions dans des situations de difficultés insolubles où la seule perpective que nous ayons soit celle d’une ruine prochaine imminente et inévitable. L’annonce d’Esaïe nous rappelle que, tant que la vie est là, rien n’est impossible à Dieu. La vraie difficulté pour Dieu ne se trouve pas dans les situations d’extrémité dans lesquelles nous pouvons nous trouver. Elle se trouve d’abord dans les attitudes de nos cœurs à Son égard ! C’est là que se dressent les vrais obstacles, que se trouvent les plus grandes entraves à Son action et à la manifestation de Sa puissance libératrice. Ce ne sont pas nos adversaires extérieurs qui, le plus souvent, empêchent Dieu d’agir, mais plutôt les forces de résistance et d’insoumission à Sa volonté qu’Il trouve à l’intérieur de nos vies. Pour ce qui est de nos ennemis extérieurs, Dieu s’en occupe. S’Il est pour nous, personne ne peut tenir contre nous ! Mais cette œuvre de Dieu contre nos ennemis extérieurs n’est possible que si les forces qui lui sont hostiles à l’intérieur de nos vies abdiquent.

Seigneur, donne-moi dans ce partenariat de la foi dans lequel Tu nous as placé en Christ, de m’attacher à m’occuper, en ce qui concerne les entraves à la pleine manifestation de Ta puissance, de ce qui relève de ma responsabilité ! Que ma volonté, mes affections, mes pensées, Te soient soumises, ô Dieu !

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