samedi 18 avril 2009

Esaïe 44,1 à 5


Texte biblique

Ecoute maintenant, ô Jacob, mon serviteur ! O Israël, que j’ai choisi ! Ainsi parle l’Eternel, qui t’a fait, Et qui t’a formé dès ta naissance, Celui qui est ton soutien : Ne crains rien, mon serviteur Jacob, Mon Israël, que j’ai choisi. Car je répandrai des eaux sur le sol altéré, Et des ruisseaux sur la terre desséchée ; Je répandrai mon esprit sur ta race, Et ma bénédiction sur tes rejetons. Ils pousseront comme au milieu de l’herbe, Comme les saules près des courants d’eau. Celui–ci dira : Je suis à l'Eternel ; Celui–là se réclamera du nom de Jacob ; Cet autre écrira de sa main : à l'Eternel ! Et prononcera avec amour le nom d'Israël.

Réflexion

Dieu rassure Israël pour l’avenir

Si, dans le passé, les relations entre Israël et son Dieu ont pu être orageuses, l’Eternel l’assure : il n’en sera plus de même pour l’avenir. Car désormais, montre l’Eternel, ce qui fonde la relation d’Israël avec Dieu est, non plus la force propre qu’Israël doit déployer pour Lui obéir, mais un attachement à Dieu qui résulte de l’œuvre de Dieu en lui et pour lui. Tout, dans les mots utilisées ici par Dieu dans ce passage, quoique bref, expriment les facettes de cette relation qu’a désormais l’Israël nouveau avec son Dieu :

Quel est celui qui parle pour Israël ? Il est le Seigneur, celui qui l’a fait et qui, dès l’origine, avant même qu’Israël existe comme peuple et nation, a veillé sur sa formation. Cette attention de Dieu sur Israël dès sa conception (dès le ventre de sa mère) est une affirmation qu’Esaïe reprendra à plusieurs reprises : 44,24 ; 46,3 ; 49,1.5. Elle rappelle le dessein particulier auquel ce peuple, plus que tout autre, était, dès sa conception, l’objet, dessein qui explique à la fois les circonstances de son apparition sur la scène de l’histoire et ce qui en fut la suite.

A qui ce Dieu parle –t-Il ? Il donne ici à Israël un double nom :

1. Jacob, c’est son nom de naissance, nom qui, à lui seul, résume bien tout le caractère de l’homme de qui est issu le peuple (et du peuple) : talonneur ou supplanteur , en référence à la façon avec laquelle s’est passée sa naissance : Genèse 25,24 à 26. On y discerne à la foi l’habileté, la ténacité, mais aussi plis tard, la ruse et la fourberie, tous traits de caractère que l’on retrouvera en Israël. Qui, dans la Bible, en effet, s’est montré à la fois si soucieux d’être au bénéfice de la bénédiction de Dieu et, en même temps, si trompeur pour l’obtenir ?

2. Yeshouroun : le Redressé. C’est le nouveau nom, nom sur lequel Dieu fonde Ses promesses envers Israël pour l’avenir, que Dieu donne, après l’œuvre de rectification opérée en lui. Il témoigne du fait qu’en-dehors de cette œuvre là, il est impossible à Dieu d’envisager un partenariat, une alliance, un pacte durable avec lui, comme Il en est aussi pour nous. Sans redressement, sans une œuvre intérieure de transformation fondée sur Dieu, sans l’impératif d’une nouvelle naissance, il est impossible à Dieu de pérenniser un engagement quelconque envers quiconque. Israël ne peut être l’élu de Dieu, le choisi que s’il vit en et par Dieu !

Comment, dans le concret, Jacob peut-il devenir Yeshouroun ? De deux manières :

- D’abord par une résurrection physique, promesse qui, constamment, revient chez Esaïe. La résurrection d’Israël, devenu désert aride, en un verger verdoyant, est la marque initiale du témoignage de l’œuvre nouvelle que Dieu entreprend pour faire de Jacob Yeshouroun.

- Puis, par une résurrection spirituelle. La résurrection physique n’est que le préambule de la résurrections spirituelle. Si l’œuvre de Dieu se limitait à cela, croyons bien que Jacob ne deviendrait jamais Yeshouroun, mais resterait Jacob. La résurrection physique annonce qu’une résurrection spirituelle est sur le point de se produire. Il est impossible que l’une n’accompagne pas l’autre pour que l’objectif de Dieu, la pérennité de Son alliance avec le peuple qu’Il s’est choisi dès l’origine, ne puisse être atteint.

Quels fruits visibles manifesteront le redressement :

Ils se verront dans la façon amoureuse et passionnée avec laquelle les membres du peuple de Dieu parleront de leur Dieu ou afficheront leur appartenance à ce Dieu. Etre le peuple de Dieu ne sera plus un objet de honte pour Israël, mais un sujet de gloire, une parure qu’il arborera fièrement. La relation qu’Israël aura avec Dieu ne se limitera pas à la perpétuation de rites. Tout, en fait, dans ce que chacun vivra sera une dédicace à Sa gloire, une réponse amoureuse individualisée à l’amour dont il aura été l’objet.

Que dans l’Eglise de Jésus-Christ, peuple de " redressés " par la grâce, avant qu’Israël ne le vive à son tour, il en soit ainsi aujourd’hui dans le monde !

2 commentaires:

mad3 a dit…

Merci au Seigneur pour ma resurection pysique et spirituelle ainsi que celle de Stella.Merci toi qui m'inite à une croissance et à maturité spirituelle. Merci je n'ai plus honte de toi.

jesuisfilsdedieu a dit…

Bonjours , je suis un enfants de la Résurrection , j'ai reçus mon baptême du feu du saint esprit le 1er Août 2009 part le Père a Nice .

qui ma transport au Royaume des Cieux , a présent je sais qui je suis avant de venir sur terre une créature spirituel vivant au royaume des cieux pres du père , la face de Dieu le Père ne mais pas caché je connait ma position céleste ainsi des les Loi divine et parfaite qui provient des lieux céleste .

j'ai passer mon temps a chercher la semence promisse en espérance de la foi ?

cette nuit j'ai rêver de voire une pancarte que tenez plein de manifestant il et était écrit

Isaïe 44:6 Ainsi parle l'Eternel, roi d'Israël et son rédempteur, L'Eternel des armées: Je suis le premier et je suis le dernier, Et hors moi il n'y a point de Dieu.

a cette suite j'avez une grand épée et personne ne pouvez la combattre ...