vendredi 27 mars 2009

Esaïe 40,12


Texte biblique

Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, Pris les dimensions des cieux avec la paume, Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure ? Qui a pesé les montagnes au crochet, Et les collines à la balance ?

Réflexion

Chargé d’apporter à Israël, après de nombreuses annonces de jugement, un message de consolation, Esaïe résume en une expression le cœur et le contenu de ce message. Ce message n’est pas d’abord celui, de la paix, du bonheur, de la prospérité ou de la sécurité retrouvée. Il est, et toutes les choses citées auparavant n’en sont que les conséquences, tout entier lié à la Personne de Dieu, pourrait-on dire, retrouvée. Résumant le contenu de la bonne nouvelle qui doit retentir dans tout le pays, Esaïe dit : Dites aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! Oui ! C’est Dieu Lui-même, avant toute autre chose, montre Esaïe, qui est le cœur, le contenu, le sujet et l’objet premier de la Bonne Nouvelle !

Si la Personne de Dieu représente à elle seule le contenu de la Bonne Nouvelle, il semble évident que la cause première et suffisante du malheur de tous les peuples, mais surtout du peuple de Dieu, est d’avoir oublié qui est ce Dieu. Aussi est-il bon, comme le fait Esaïe ici, avant même d’aborder quoi que ce soit comme autre thème lié à la Bonne Nouvelle, de nous rappeler, et de rappeler à ceux chez qui l’ignorance est devenu le caractère dominant de leur état face à Dieu, qui Il est et de qui parle-t-on, lorsque l’on parle de Dieu. Car, comme le dit Salomon, si la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, ne peut-on pas dire que Son ignorance est la cause de tout aveuglement ?

La question se pose cependant : comment décrire Dieu ? Comment, à nous êtres humains, peut-Il nous être donné de saisir Sa grandeur, Ses dimensions, Son autorité, Sa puissance ? Seule, dans notre imaginaire, la comparaison peut rendre possible la perception de ce qui nous dépasse. Aussi, inspiré par Dieu, Esaïe va-t-il établir plusieurs points de comparaison, à partir de ce qui, dans notre connu nous apparaît sur tous les plans comme ce qui est le plus élevé, pour les confronter à Dieu ! Peut-être cela permettra-t-il à Israël, espère Esaïe, de comprendre et de saisir un peu qui est ce Dieu qui vient, son Dieu !

1er point de comparaison : Dieu et le ciel et la terre :

- les eaux (les océans, les mers, les lacs, les ruisseaux…) tiennent dans le creux de Sa main
- Il mesure le ciel avec la paume de Sa main
-Il pèse les montagnes au crochet et les collines dans une balance

Tout ce qui nous paraît infini, en proportion, est si petit face à Lui !

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