mercredi 4 mars 2009

Esaïe 35,1-2


Texte biblique

Le désert et le pays aride se réjouiront ; La solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse ; Elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, Avec chants d’allégresse et cris de triomphe ; La gloire du Liban lui sera donnée, La magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l’Eternel, la magnificence de notre Dieu.

Réflexion

Vision d’avenir :

A l’opposé d’Edom, dont les oueds seront devenues une terre de goudron : v 9, et ses palais des ruines où pousseront les ronces et où vivront les chacals : v 12 à 14, Jérusalem et tout Israël vivront, au jour du jugement de Dieu sur les peuples et les nations ennemis d’Israël, comme jamais l’excellence des bienfaits que sera pour eux, par la présence du Roi Messie au milieu d’eux, le fait d’être l’objet de Sa grâce. De même que, pour les peuples, la venue du Roi Messie d’Israël sera l’heure exclusive du jugement, elle sera pour Israël l’heure exclusive de Sa bénédiction. Une bénédiction totale qui, du ciel, remplira le pays et touchera, montre Esaïe, aussi bien la terre elle-même que ceux qui y vivront :

1. la terre

C’est le désert, témoigne Esaïe, qui, dans le territoire d’Israël, sera le témoignage le plus visible de la transformation puissante opérée par l’Esprit de vie qui, d’en haut, se déversera sur tout le pays. Là où il n’y avait que sécheresse et aridité, des espaces entiers de sable laisseront place à des jardins luxuriants de fleurs magnifiques. La transformation du désert en jardin sera l’expression visible du principe essentiel de la grâce : c’est de là même où règne la mort que Dieu, par le Christ et la puissance de résurrection qui est en Lui, manifeste la vie. Si elle est ici physique, la transformation du désert en jardin ne s’arrête pas à la terre. Elle est aussi le témoignage de l’œuvre spirituelle et cachée que Dieu fait dans la vie de tous ceux qui, par Christ, en sont l’objet.

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