lundi 16 mars 2009

Esaïe 37,30 à 38


Texte biblique

Que ceci soit un signe pour toi : On a mangé une année le produit du grain tombé, et une seconde année ce qui croît de soi–même ; mais la troisième année, vous sèmerez, vous moissonnerez, vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit. Ce qui aura été sauvé de la maison de Juda, ce qui sera resté poussera encore des racines par–dessous, et portera du fruit par–dessus. Car de Jérusalem il sortira un reste, et de la montagne de Sion des réchappés. Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel sur le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, Il n’y lancera point de traits, Il ne lui présentera point de boucliers, Et il n’élèvera point de retranchements contre elle. Il s’en retournera par le chemin par lequel il est venu, Et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Eternel. Je protégerai cette ville pour la sauver, A cause de moi, et à cause de David, mon serviteur. L'ange de l'Eternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre–vingt–cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, c'étaient tous des corps morts. Alors Sanchérib, roi d’Assyrie, leva son camp, partit et s’en retourna ; et il resta à Ninive. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent par l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Esar–Haddon, son fils, régna à sa place.

Réflexion

Promesse donnée à Ezéchias et fin de Sennachérib :

Alors que Jérusalem était sur le point d’être conquise, l’Eternel, par la bouche d’Esaïe, parla à Ezéchias d’avenir, de tranquillité et de prospérité. Non, l’avenir du peuple de Dieu n’est pas entre les mains de ses ennemis, mais de Dieu. C’est Lui qui est le garant de sa sécurité et de son futur. Et, au sein même des plus grandes menaces, la parole de Dieu, parce qu’elle est celle qui relève de la plus haute autorité, est la plus sûre.

Or, la même parole qui parle de promesse d’avenir à Ezéchias annonce à Sennachérib, le conquérant vaniteux, qu’aucun de ses projets guerriers contre Jérusalem ne se réalisera. Alors qu’Ezéchias est au bénéfice du oui de Dieu pour son futur, Sennachérib est sous le coup d’un non absolu qui, non seulement met un terme à ses projets immédiats, mais, il le verra en retournant dans son pays, à sa vie même. Rentré chez lui couvert de honte et dans la confusion, le roi d’Assyrie cherchera bien, en se rendant dans le temple de ses idoles, à trouver la solution spirituelle à la situation de défaite qu’il aura connu. Il ne rencontrera que la mort, ses dieux ne lui assurant aucun secours face au destin que l’Eternel lui a prédit.

Le contraste, la différence entre deux destins dans l’histoire ne tient pas tant aux capacités des protagonistes impliqués qu’à leur attitude spirituelle, cause première de celle de Dieu à leur égard. Que Dieu nous donne toujours davantage la grâce de l’humilité sans laquelle toute promesse d’avenir ne peut être qu’oblitérée. Merci que ma vie, nos vies, en tant que peuple de Dieu, sont d’abord dans Ta main.

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