vendredi 31 juillet 2009

Esaïe 58,13-14

Texte biblique

Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier l’Eternel en le glorifiant, Et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, Alors tu mettras ton plaisir en l’Eternel, Et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; Car la bouche de l’Eternel a parlé.

Réflexion

Le sabbat qui plaît au Seigneur

Après la pratique du jeûne selon l’esprit qui convient au sens spirituel qu’il recouvre, l’Eternel interpelle Son peuple sur le second point de la pratique de sa piété qui, comme le 1er, a glissé de sons sens originel vers une pratique formelle, pour ne pas dire une formalité. Ce second point touche à un domaine qui, dès le don de la loi, nous est présenté comme étant à la foi cher, précieux, mais aussi premier dans l’ordre de priorités qui doit caractériser la relation du peuple de Dieu avec Lui : Exode 20,8 à 11. Ce point est celui du sabbat, ou plus exactement de ce qui caractérise l’emploi de notre temps comme de ce qui occupe nos affections en ce jour que Dieu a voulu mis à part pour Lui.

Toute piété véritable pose pour chacun de nous la question incontournable de la façon avec laquelle, en tant que peuple de Dieu, nous utilisons le jour qu’Il a mis à part pour Lui. Car, rappelle ici l’Eternel, outre le fait qu’il est un jour de repos, le jour du sabbat est d’abord un jour sacré, un jour qui Lui est consacré. Il ne convient donc pas en ce jour, et c’est faire injure à Dieu que de le faire, que le peuple de Dieu délaisse ce temps qui, normalement, Lui est destiné, pour se divertir ou s’occuper de ses propres affaires. Tout le reste de la semaine, Dieu l’a ordonné ainsi, peut et doit être consacré à la gestion des affaires et des responsabilités qui sont les nôtres ici-bas. Mais le jour du sabbat est le jour particulier où le Seigneur doit être l’objet de notre attention, nos affections, nos délices. Alors qu’autour de nous le jour du Seigneur est d’abord un jour où l’homme pense à lui et ne songe qu’à son bien-être, prenons garde, en tant que peuple de Dieu, de ne pas glisser nous aussi dans ce travers et de mépriser, par nos actes tout innocents, ce rendez-vous auquel Dieu nous attend !

Comme il en est pour le jeûne, l’Eternel précise ici que la bénédiction qu’Il tient en réserve pour les Siens est liée aussi à cette condition. Ce n’est que si je manifeste que Dieu occupe la place première dans mes affections que je pourrai connaître l’abondance des richesses que, dans Son amour, Il destine à ceux qui l’aiment.

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