mercredi 22 juillet 2009

Esaïe 55,10 à 13


Texte biblique

Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n’y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, Ainsi en est–il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins. Oui, vous sortirez avec joie, Et vous serez conduits en paix ; Les montagnes et les collines éclateront d’allégresse devant vous, Et tous les arbres de la campagne battront des mains. Au lieu de l’épine s’élèvera le cyprès, Au lieu de la ronce croîtra le myrte ; Et ce sera pour l’Eternel une gloire, Un monument perpétuel, impérissable.

Réflexion

Une promesse garantie

Aussi magnifiques soient les promesses dont le message de la grâce est porteur, celles-ci restent, tant que ceux qui les entendent n’y sont pas entrés, des promesses, c’est-à-dire des réalités auxquelles on fait espérer l’accomplissement pour l’avenir. Aussi l’Eternel, désireux de donner à ceux qui les entendent le maximum de garantie, termine-t-Il le long développement de toutes les promesses et de tous les bénéfices liés à l’œuvre de salut accomplie par le Serviteur pour Israël par une clause de garantie. Dieu le dit à Son peuple, Il s’engage: ce qu’il dit et promet de donner à ceux qui seront en Christ l’objet de Sa grâce est aussi sûr et certain que ce qui se produit pour la terre lorsqu’elle est bénéfice de la neige et de la pluie du ciel. Car comme il en est du cycle de l’eau qui, venant du ciel, y retourne ensuite, par le processus de l’évaporation, après avoir rempli envers la terre la mission vivifiante pour laquelle elle a été donnée, ainsi en sera-t-il de la promesse de grâce donnée par Dieu aux Siens. Comme l’eau et la neige sont au service de Dieu en vue du bien qu’Il veut faire à la terre, le don de la grâce en Jésus-Christ a pour objet et n’a pas d’autre but que le bien que Dieu est résolu à faire à tous ceux qui Le reçoivent.

L’auteur de l’épître aux hébreux le confirmera également plus tard : la plus grande garantie de réalisation est attachée aux promesses divines liées à la grâce : Hébreux 6,17. Les promesses qui nous sont faites en Christ le sont par un Dieu qui ne peut mentir et qui, pour nous les attester, y ajoute la garantie du serment en jurant par Lui-même de la certitude de leur accomplissement. Les promesses de Dieu en Christ sont toutes Oui et Amen : 2 Cor 1,19-20. C’est pourquoi, c’est par un Oui assuré que se termine cette section consacrée au Serviteur, Oui quant aux promesses de joie, de sécurité, de bénédictions abondantes et de restauration faites à Israël au temps de la royauté de son messie. Que la promesse se réalise bientôt ! Que Son règne vienne !

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