mercredi 10 juin 2009

Esaïe 51,4 à 8


Texte biblique

Mon peuple, sois attentif ! Ma nation, prête–moi l'oreille ! Car la loi sortira de moi, Et j'établirai ma loi pour être la lumière des peuples. Ma justice est proche, mon salut va paraître, Et mes bras jugeront les peuples ; Les îles espéreront en moi, Elles se confieront en mon bras. Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre ! Car les cieux s’évanouiront comme une fumée, La terre tombera en lambeaux comme un vêtement, Et ses habitants périront comme des mouches ; Mais mon salut durera éternellement, Et ma justice n’aura point de fin. Ecoutez–moi, vous qui connaissez la justice, Peuple, qui as ma loi dans ton cœur ! Ne craignez pas l'opprobre des hommes, Et ne tremblez pas devant leurs outrages. Car la teigne les dévorera comme un vêtement, Et la gerce les rongera comme de la laine ; Mais ma justice durera éternellement, Et mon salut s’étendra d’âge en âge. Réveille–toi, réveille–toi ! revêts–toi de force, bras de l'Eternel ! Réveille–toi, comme aux jours d'autrefois, Dans les anciens âges ! N'est–ce pas toi qui abattis l'Egypte, Qui transperças le monstre ?

Réflexion

Une espérance qui ne sera pas décevante

Face au doute, l’Eternel encourage Son peuple à prendre pour certaine l’espérance de Sa victoire finale et de Son règne sur les nations. La manifestation de ce règne de Dieu se traduira de deux manières : pour ceux qui poursuivent la justice, qui ont la loi de Dieu dans leurs cœurs, elle sera synonyme de joie, de délivrance et de salut ; mais pour les incrédules et les moqueurs, elle se transformera en jugement et en terreur. Siméon et l’apôtre Paul en leur temps le soulignaient déjà : la prédication du Christ crucifié et ressuscité, témoignage de la victoire de Dieu sur les puissances mauvaises, sépare l’humanité en deux camps. Elle est pour les uns odeur de vie, pour les autres odeur de mort : Luc 2,34-35 ; 2 Cor 2,15-16.

Si l’Eternel encourage Son peuple à s’accrocher dans la foi à la certitude de la réalisation de l’espérance que Sa victoire représente, c’est, montre t-Il, aussi pour le fait qu’il n’y a pas d’autre alternative d’espoir que celle-ci. Sans la certitude du règne final et triomphal de Dieu, les hommes n’ont d’autre choix que de se résigner au règne toujours plus cruel et marqué de l’injustice. L’Eternel est formel : la loi du péché, de l’injustice, du plus fort ne sera pas celle qui prévaudra toujours dans le monde. Vient le moment où la loi de Dieu prévaudra, où ce sera elle, par la puissance et la présence du Messie, qui sera la lumière qui guidera l’éthique, la pensée, le comportement des nations. Vient le moment où tous ceux qui font les braves devant Lui périront, seront consumés, détruits. L’Eternel promet ici que la manifestation de ce règne de justice est proche. Tous ceux qui sont habités par l’Esprit en ressentent aujourd’hui, avec une sainte crainte, l’imminence. Au-delà de l’aspiration à la justice, le règne de l’Eternel est aussi la seule alternative à la décomposition physique et finale de l’univers. Oui ! Le ciel et la terre passeront, mais les paroles et les promesses de Dieu ne passeront pas : Matthieu 24,35. Que Dieu soit béni pour la richesse de l’espérance que nous avons en Christ !

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