mercredi 18 février 2009

Esaïe 31,4 à 9


Texte biblique

Car ainsi m’a parlé l’Eternel : Comme le lion, comme le lionceau rugit sur sa proie, Et, malgré tous les bergers rassemblés contre lui, Ne se laisse ni effrayer par leur voix, Ni intimider par leur nombre ; De même l’Eternel des armées descendra Pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline. Comme des oiseaux déploient les ailes sur leur couvée, Ainsi l’Eternel des armées étendra sa protection sur Jérusalem ; Il protégera et délivrera, Il épargnera et sauvera. Revenez à celui dont on s’est profondément détourné, Enfants d’Israël . En ce jour, chacun rejettera ses idoles d’argent et ses idoles d’or, Que vous vous êtes fabriquées de vos mains criminelles. Et l’Assyrien tombera sous un glaive qui n’est pas celui d’un homme, Et un glaive qui n’est pas celui d’un homme le dévorera ; Il s’enfuira devant le glaive, Et ses jeunes guerriers seront asservis. Son rocher s’enfuira d’épouvante, Et ses chefs trembleront devant la bannière, Dit l’Eternel, qui a son feu dans Sion Et sa fournaise dans Jérusalem.

Réflexion

Les œuvres du Seigneur :

Désireux d’encourager les israélites à regarder à Dieu pour leur salut, Esaïe leur communique de Sa part une double comparaison destinée à leur montrer dans la situation :

comment Dieu se sent face à Ses adversaires nombreux assemblés contre Lui. Contre Lui s’entend, ce qui devrait donner un encouragement supplémentaire aux israélites pour Lui faire confiance, contre Son peuple : cf Actes 9,5. Car Dieu se considère, témoignage de Sa grande fidélité malgré toutes leurs défections, encore lié à lui . Pour que vous compreniez comment Dieu se sent face à la menace que représente les puissances ennemies coalisées contre vous, représentez vous, dit Esaïe à Son peuple, Dieu dans la peau d’un jeune lion plein de force qui a face à lui une multitude de bergers. Ni leur nombre, ni leurs armes n’ont le pouvoir de l’effrayer ou de l’intimider. Le lion, dit Esaïe, roi des animaux, symbole de courage et de force, tant sa supériorité est évidente, ne connaît ni l’appréhension, ni la crainte. Face à lui, ce sont ses adversaires qui tremblent, sachant qui il est, et non l’inverse.

ce que Dieu veut être pour les Siens : si Dieu est le lion pour Ses ennemis, Esaïe le compare ensuite à l’aigle (ou tout autre oiseau) qui, du haut du ciel, étend ses ailes pour protéger sa couvée, un Dieu proche des Siens, prêt s’il le faut à sacrifier Sa vie pour leur salut. Oui, quelle que soit la menace qui se profile à l’horizon, Dieu, dit Esaïe, est capable d’assurer à la fois protection et salut aux Siens. Qu’il nous donne chaque jour de ne jamais en douter !

Lion pour Ses ennemis, poule (cf : Matthieu 23,37) pour les Siens, telle est notre Dieu encore aujourd’hui !

Une seule condition, conclut Esaïe, est nécessaire pour que Dieu soit pour Ses ennemis et Son peuple ce qu’Il veut ou peut être. Cette condition, sans cesse rappelée dans l’Ecriture, est toujours la même : que celui-ci revienne à Lui, qu’il quitte et abandonne son attitude et son esprit de révolte contre Lui, qu’il cesse, comble de la sottise, de se comporter envers Dieu comme un ennemi, un adversaire ou un opposant. Esaïe le dit ici clairement : le véritable problème du peuple de Dieu n’est pas d’abord dans le fait qu’il est l’objet de l’hostilité de ses ennemis . Il est dans l’hostilité que ce peuple manifeste envers Celui qui n’a à son égard que des desseins de bonté et de bienveillance. C’est donc à un véritable renversement de mentalité qu’Esaïe appelle le peuple de Dieu., renversement qui ne doit pas seulement se satisfaire d’intentions, mais qui doit être suivi d’actes concret de destruction des objets au travers desquels leur rébellion s’est incarnée contre lui. Il est impossible en effet, à plus ou moins long terme, que service et rébellion restent à l’état d’intentions. Toujours inévitablement, l’un comme l’autre se concrétisent par des actes.

Le peuple de Dieu revenant à Lui, Dieu le certifie : Il ne lui faudra pas longtemps pour mettre un terme aux desseins meurtriers de l’Assyrien contre lui. Dieu n’attend que notre repentance pour libérer Sa puissance contre nos adversaires. Que Dieu me trouve aujourd'hui dans les conditions Le permettant !

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