lundi 8 décembre 2008

Esaïe 9,7 à 11


Texte biblique

Le Seigneur envoie une parole à Jacob : Elle tombe sur Israël. Tout le peuple en aura connaissance, Ephraïm et les habitants de Samarie, Qui disent avec orgueil et fierté: Des briques sont tombées, Nous bâtirons en pierres de taille ; Des sycomores ont été coupés, Nous les remplacerons par des cèdres. L’Eternel élèvera contre eux les ennemis de Retsin, Et il armera leurs ennemis, Les Syriens à l’orient, les Philistins à l’occident ; Et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, sa colère ne s’apaise point, Et sa main est encore étendue.

Réflexion

Une colère qui ne s’apaise pas :

La parenthèse de l’annonce lointaine du salut grâce à la venue du Messie fermée, la prophétie d’Esaïe reprend son cours là où elle était restée. Mise à part la grande bonne nouvelle d’une fin future heureuse et messianique, Esaïe n’a pour l’heure aucune bonne nouvelle à faire entendre à Juda et Israël. Il sent, au contraire, que, pour le peuple de Dieu, l’heure est venue de faire face à la colère de Dieu, une colère qui ne cesse de monter et ne saurait s’apaiser si rapidement !

C’est au travers de 4 annonces successives, ciblant des attitudes et des personnes diverses, que l’Eternel fait sentir à Son peuple ce qui alimente Son courroux envers Lui et l’empêche de se calmer :

1ère annonce : 9,7 à 11 :

Elle dénonce la 1ère cause de la colère de Dieu contre Son peuple. Une cause liée à sa réaction face aux premiers effets du malheur qui le frappe. L’Eternel, en regardant la réaction de Son peuple, n’y voit aucun des fruits qu’Il aurait aimé y voir : affliction, retour en soi-même, confession des péchés passés, repentance, retour vers Lui dans la prière… Au contraire ! Se sentant blessé dans son amour propre, Israël comme Juda réagissent avec orgueil. Au lieu de s’effondrer devant l’Eternel, ils se fortifient dans leur résolution. de mieux encore se préparer pour affronter ce qui, dans l’avenir, pourrait leur arriver. Ils ne voient dans ce qui leur est arrivé que la marque de la faiblesse du système de protection qui les abrite. Ils ne considèrent nullement que ce qui leur arrive est un appel divin à un changement radical d’attitude, un appel de Dieu à revenir à Lui et à chercher en Lui leur sécurité et leur salut.

Récurrente, la question se pose : quelle dose de malheurs faut-il à l’homme pour le briser et l’amener à la repentance ? Jusqu’où Dieu doit-Il aller dans l’ébranlement de ce sur quoi il mise pour fonder sa sécurité pour qu’enfin il lâche prise, et, sans plus rien d’autre, s’abandonne complètement à la protection et la gouvernance de Dieu pour sa vie ? Pardon Seigneur pour la dureté de mon cœur, les résistances qui s’y trouvent à Ton égard.. Tu es Dieu et le meilleur qui soit pour moi est de Te laisser vivre, agir et prendre soin de moi ! Glorifie Ton nom aujourd’hui dans ma vie !

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