mercredi 17 juin 2009

Esaïe 52,11 et 12


Texte biblique

Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez rien d'impur ! Sortez du milieu d'elle ! Purifiez–vous, vous qui portez les vases de l'Eternel ! Ne sortez pas avec précipitation, Ne partez pas en fuyant ; Car l’Eternel ira devant vous, Et le Dieu d’Israël fermera votre marche.

Réflexion

Sortez calmement !

Le Seigneur étant de retour à Sion, plus aucune raison ne justifie que le peuple de Dieu exilé à Babylone, suite à l’exil de Dieu du milieu d’eux, reste plus longtemps éloigné de sa terre. Ordre est donc donné aux israélites qui sont encore à Babylone de sortir et de partir pour rentrer dans leur pays. Deux consignes d’importance sont ici données sur la façon avec laquelle doit se faire ce départ de la terre de Babylone :

1ère consigne : elle touche à l’état et aux dispositions qui doivent être ceux du peuple de Dieu dans la perspective de ses retrouvailles avec son Dieu. Si, dans le monde, un simple citoyen ne peut se présenter devant le chef de l’Etat auquel il appartient sans se plier à un certain protocole, à combien plus forte raison la rencontre du peuple de Dieu avec son Dieu nécessite-t-elle une préparation. Il est en effet impossible que le peuple de Dieu puisse se présenter devant Lui sans être auparavant purifié de tout ce que le contact avec le monde (représenté ici par Babylone), ses us, ses coutumes, sa façon de penser, a engendré comme souillure en lui. Cette préparation personnelle et intérieure ici exigée est aussi celle que le Seigneur attend de nous aussi bien chaque jour que dans la perspective de Son retour : 2 Cor 6,14 à 18 ; Ephés 5,27. Car si notre Dieu est un Dieu de grâce, Il est aussi le Saint d’Israël !

2ème consigne : elle touche au témoignage que, dans ce départ, les israélites doivent rendre à Dieu auprès de ceux chez qui ils étaient retenus en captivité. Le départ, ordonne l’Eternel, ne doit se faire ni dans la panique, ni dans la précipitation, mais dans le calme que suscite la sécurité que procure la confiance que le peuple de Dieu a en Lui. Rappelons-nous, comme cela l’a maintes fois déjà été démontré dans le passé, que le salut du peuple de Dieu, même dans des circonstances extrêmes, ne dépend jamais de sa rapidité à fuir. Lorsque Dieu a décidé de sauver Son peuple d’une situation dans laquelle, sans Lui, il périrait sûrement, c’est Dieu Lui-même qui assure à la fois ses devants et ses arrières : Exode 14,19-20. Si, à l’instar de ce que fit Loth, nous n ‘avons pas à traîner lorsque Dieu nous ordonne de quitter le lieu de notre captivité, nous n’avons pas non plus à nous hâter plus que ne l’exige la situation.

Que Dieu nous donne chaque jour les dispositions de cœur et d’esprit nous rendant aptes à Le rencontrer et, par nos attitudes, à être dans le monde les témoins de la paix que notre foi en la certitude de la souveraineté de notre Dieu suscite en nous !

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